Le front

Le 7 février 2005, Ayhan Sürükü, alors âgé de 18 ans, abat Hatun, 23 ans, sa sœur, de trois balles dans la tête car elle refusait de se soumettre à l’autorité familiale. Ayant pris la nationalité allemande, elle ne portait plus le voile, avait choisi d’élever seule l’enfant qu’elle avait eu en 1999 d’un mariage forcé, arrangé avec un cousin vivant en Turquie. Elle avait abandonné son mari pour vivre seule à Berlin, et avait des aventures passagères.
[…]
Mais pour le député européen d’origine turque, Cem Oezdemir, le double acquittement est « un mauvais signal ». Selon lui, ces « appels au meurtre sont décidés par le clan familial et le plus jeune fils est alors réquisitionné (pour le commettre) car sa peine sera ainsi plus clémente »

(source:tf1.fr)

Pendant ce temps, un autre procès, celui d’un Français:

Zacarias Moussaoui a également indiqué qu’il aurait souhaité que les attentats du 11 septembre se poursuivent « le 12, le 13, le 14 (…) septembre ». « Tout ce que je pourrai faire pour vous faire du mal, je le ferai. Je n’ai pas de remords pour la justice « , a lancé le Français en regardant droit dans les yeux le procureur Robert Spencer. Lorsque celui-ci a souligné qu’il avait notamment souri en assistant cette semaine aux scènes de destruction et de mort au Pentagone, l’un des sites visés par les attaques, il a répondu : « J’aurais même ri si je n’avais pas su que cela m’aurait valu une expulsion de la salle d’audience ».

Zacarias Moussaoui a aussi qualifié les Etats-Unis de « tête du serpent » qu’il faut « détruire d’abord », en justifiant les attaques. « Vous (les Américains) êtes pour moi la tête du serpent. Si nous voulons détruire l’Etat juif de Palestine nous devons vous détruire d’abord ». Interrogé par son avocat Gerald Zerkin s’il éprouvait des regrets pour les familles des victimes, Moussaoui a répondu : « non, jamais ». Pour deux raisons. La première : je trouve dégoûtant que des gens viennent ici exposer leur douleur dans le but d’obtenir la mort de quelqu’un. La seconde : nous l’avons fait pour cela : nous voulons infliger la souffrance. Je souhaite qu’il y ait encore plus de souffrance ».

Un Français parmi d’autres, produit de l’Education Nationale, raffiné à l’islamisme londonien. Il a la haine du kafir, de l’infidèle. Il veut les tuer et se réjouit de les voir souffrir.

On pourrait multiplier les exemples à l’infini, car malheureusement le front n’a pas de limites géographiques: il y a un continuum idéologique entre Moussaoui et ce « crime d’honneur ».

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