Fait-divers « amusant » hier à Belleville, quartier de Paris (source: TF1-LCI):
Une expo de caricatures religieuses vandalisée à Paris
Lundi après-midi, son petit bar-expo situé sur les hauteurs du parc de Belleville, dans le XXe arrondissement de Paris, a fait l’objet d’une attaque en règle par des jeunes du quartier au motif que sont exposées sur les murs de son établissement des caricatures de presse sur le thème » Ni Dieu, ni Dieu ». Leurs auteurs, tels Charb, Luz (lire son témoignage en encadré), Willem, Faujour, etc…, presque tous collaborateurs du journal satirique Charlie Hebdo, s’en prennent à toutes les religions, sans distinction aucune.
[…]
Cinq gamins de 10-12 ans sont entrés dans le café pour réclamer un verre d’eau. « On les connaît bien, explique Marika. Ils jouent au foot dans le stade situé juste en face et ils viennent souvent nous demander de l’eau car leur fontaine est cassée. Mais là, on ne sait pas ce qui leur a pris. Ils ont commencé à nous traiter de ‘sales racistes’ et à nous dire ‘vous n’avez pas honte’, puis ils ont jeté leur verre par terre et sont partis« .
On les connaît bien ? Ah vraiment ? Alors pourquoi la surprise ? Tout ce que vous faites en réalité, c’est leur donner un peu d’eau de temps à autre. Mais que connaissez-vous réellement d’eux-mêmes ?
Quelques instants plus tard, ils revenaient à une douzaine, armés de bâtons de bois et de tiges d’acier, tapant sur les baies vitrées, avant de se décider, au bout de deux heures d’intimidations, à entrer dans le café pour casser quelques cadres. « Les dégâts sont légers car tous les clients se sont levés pour attraper les gosses et les mettre dehors », relate la patronne du café. Mais le plus fort dans tout ça, c’est qu’il n’ont même pas vraiment regardé les dessins! ».
C’est fou cette propension des « jeunes » à trouver des barres de fer en quelques instants! Dès 10-12, ils sortent équipés de leur barre de fer, ou d’un bâton. Deux heures d’intimidations, de quoi appeler la police, mais il faut croire qu’à Charlie Hebdo, on est pas des balances! Les exposants doivent préférer le dialogue social à coup de barres de fer!
Heureusement qu’il reste encore des courageux, sinon que se serait-il passé ? Hé bien c’est simple:
L’affaire aurait pu s’arrêter là. Mais vers 18 heures, les » grands frères » du quartier ont investi les lieux à leur tour. « Ceux qui ont parlé, on ne les avait jamais vu auparavant, mais ils avaient l’air plutôt modérés, poursuit Marika. Ils nous ont dit ‘c’est pas bien ce que les petits ont fait’« . Mais aussitôt ce préambule diplomatique achevé, le ton change. « Vous non plus, ce n’est pas bien ce que vous faites. Votre bar, il est chez nous. Vous devez faire ce qu’on veut. Et si vous ne retirez pas ces caricatures, on va aller chercher les Frères musulmans de Belleville et on va vous cramer le bar« .
Des grands frères « modérés » dont le discours est clair: « ici c’est chez nous, donc vous respectez la sharia ou vous dégagez ». Ah les belles menaces! Ah comme ils sont exotiques, avec leurs coutumes fascistes, les séances d’intimidation! Et le « discours diplomatique », laissez moi rire: « c’est pas bien ce qu’ils ont fait, nous on va vous faire pire« ! Ah mais quelle blague!
Pour le coup les exposants ont finalement décidé d’appeler la police:
Depuis l’ouverture de leur bar en septembre 2005, les trois quinquas avaient déjà eu à gérer quelques dérapages ou provocations venant de jeunes du quartier. Là, pour la première fois, une plainte a été déposée.
Pour la première fois, ils ont pris la réalité en pleine face: les « jeunes » du quartier, musulmans évidemment, sont en fait de paisibles islamistes qui tolèrent la présence de dhimmis à condition qu’ils distribuent des verres d’eau aux petits frères et qu’ils respectent bien la sharia: donc pas de caricatures!
« Mais surtout n’exagérez pas les faits » nous demande Liliane, attachée de presse d’une partie des caricaturistes. « On n’ose pas trop parler de ce qui s’est passé parce que l’on ne veut pas de récupération par l’extrême droite. Et en même temps, peut-on taire ce genre d’acte? », s’interroge-t-elle tout haut.
Ne surtout pas exagérer les faits! Ca pourrait faire le jeu de l’extrême-droite! Chut, ne dites rien, c’est juste un incident isolé, il ne faut pas en parler! Et combien d’incidents similaires sont tus ? Combien de supermarchés sont menacés dans les banlieues parce qu’ils vendent du jambon, ou vendent du whisky ? Combien de profs font l’impasse sur la Shoah pour ne pas avoir de chahut dans leurs cours d’histoire ? Combien de profs occultent le moyen âge, les croisades, et Charles Martel ? Combien de personnes n’osent pas détailler le physique de leurs agresseurs de peur de passer pour « raciste » ?
Evidemment qu’il faut en parler: des gamins de 12 sont déjà embrigadés par les Frères Musulmans (qui domine, faut-il le rappeler, le Conseil National du Culte Musulman, création de Sarkozy, par son l’entremise de l’UOIF ?). La gangrène islamiste prend racine!
Quelques semaines après la flambée de violences engendrée dans le monde musulman par la publication des caricatures danoises du prophète Mahomet, les organisateurs de l’expo ne s’attendaient-ils pas à de telles représailles?
« Bien sûr que c’est l’affaire des caricatures qui nous a inspiré l’idée d’une expo sur ce thème, explique Marika. On voulait donner par le dessin une lecture qui sorte des caricatures danoises et relancer le débat« . Sur leur site internet, les organisateurs précisent : « cette exposition s’adresse à tous ceux qui refusent que la pratique d’une religion quelle qu’elle soit mette le monde à feu et à sang« .
Ils ne s’y attendaient pas, peut-être parce qu’ils ne regardent pas la réalité en face: l’islamisme progresse ici, en France. Il gagne des points avec le communautarisme, avec les affaires de voile, avec le traitement médiatique d’Israël, de l’Iraq, de l’Afghanistan. Saddam et Ben Laden sont des héros, les « Français » (comprendre: les blancs!) sont des « victimes », càd des êtres inférieurs sur lesquels il est légitime de passer ses frustrations, de voler et de tabasser! Et les « jeunes » de Belleville ne font visiblement pas partie du public visé: ils sont capables de mettre le monde à feu et à sang, à commencer par ce bar, au nom de leur religion de paix et de tolérance!
Suit l’inévitable capitulation:
Mercredi, tous les dessins avaient retrouvé leur place. « Il ne faut pas céder, sinon, nous les athées, bientôt, on va devoir s’exiler« , lâche Marika. Une précaution a toutefois été prise : les cadres situés près des fenêtres sont désormais recouverts d’une feuille blanche barrée « censuré », qu’il suffit de relever pour voir la caricature. Mardi prochain, à 19h30, une rencontre-débat se tiendra sur place avec les caricaturistes et les habitants du quartier. L’expo, elle, sauf nouveau coup de théâtre, devrait se poursuivre jusqu’à son terme, le 18 avril.
Voilà, les dessins sont maintenant voilés. Tout un symbole.