Monthly Archives: juin 2006

Self interview

Je m’aperçois que je suis passé bêtement au travers de mon mail ces derniers temps… je rattrape le temps perdu:
Mail de Cageot:

J’aimerais savoir deux ou trois choses.

Moi aussi, je suis d’un naturel curieux. Je demande toujours pourquoi, et je veux toujours savoir comment.

Que penses tu de J.M. Le Pen (idées, courant, etc..).

Du mal. JMLP est un inlassable défenseur de Saddam, et maintenant de la bombe iranienne. Parce que c’est la garantie qu’Israël sera rayé de la carte ?
S’il soulève parfois de réels problèmes (comme beaucoup, à droite comme à gauche), il n’a jamais les bonnes solutions.

Dans un pays auquel tu sembles être attaché (USA), le patriotisme à l’air assez permanent dans tous les domaines.

Pourquoi les Américains sont-ils patriotes ? Parce qu’ils sont fiers. Pourquoi sont-ils fiers ? Parce qu’ils ont de quoi! Ils réalisent des prouesses techniques, scientifiques, économiques, militaires, culturelles! Ils sont fiers d’être libres, et d’utiliser à bon escient cette liberté.
De quoi les Européens peuvent-ils être fiers ? Il faudrait d’abord qu’on arrête de se flageller en permanence, et qu’on regarde les accomplissements passés non pas avec nostalgie, mais avec fierté. Et se demander pourquoi nous serions incapables d’égaler et de dépasser ce qu’ont fait nos ancêtres.

Que penses tu du déniement patriote d’un pays comme la France (De part sa gauche et sa droite au pouvoir), ayant jeté dans le caniveau tous les symboles du pays.

C’est une énorme connerie car les immigrés ne s’assimileront jamais à des gens qui se perçoivent eux-mêmes, dans la communication institutionnelle, dans la vie culturelle, dans ses propres lois (loi Taubira), comme des perdants, des tortionnaires, toujours en train de battre leur coulpe. D’autant plus que « nos » fautes auraient toutes été commises envers les immigrés ou personnes non-blanches (et pourtant bien françaises), ce qui rend légitime le racisme anti-blanc et le rejet des valeurs occidentales.

La ou Le Pen les y a ramassés. (Ils se sont empressés de le critiquer comme si il était un voleur).

Le Pen fait l’apologie de la culture d’Etat, du protectionnisme, etc… Ce sont des conneries. Il ne représente pour moi en rien les symboles de la France.

Pour ma part je crois que cette antifrancisme convenu, médiatique, politique, prôné par les pédagogues d’un renoncement à une nation dont j’ose vibrer devant son histoire, est la clé d’une grande partie de nos soucis.
Comment un « jeune » pourrait il avoir des raisons d’être fier d’un pays qu’on traine sans cesse dans la boue (la gauche).
On envoie une délégation officielle en Angleterre célébrer Trafalgar, et on ne commémore pas Austerlitz? Négation de l’histoire, volonté d’enterrer ce que certains voudraient mort pour surfer sur le grand océan de l’européanisation puis de la mondialisation?
C’est ça le mal français.

On est sur la même longueur d’onde…

J’ose aimer mon pays (Son histoire, et beaucoups d’autres choses) malgré ce qu’on en dit. Je suis donc d’extrême droite? Eh bien soit!

Vous vous trompez de camp. Devenez libéral. Comment responsabiliser les gens ? Comment souder les familles ? Comment intégrer les immigrés ? A tout ça les réponses sont libérales: on responsabilise quand on laisse les gens se démerder, trouver leur voie dans la vie. On soude les familles quand on ne finance pas les femmes divorcées, les mères célibataires, etc. Et on intègre les immigrés en ayant une économie fonctionnelle.
Ce n’est pas Le Pen qui changera ça. Mais personne en France n’est en mesure de le faire, car les Français sont persuadés que leur destin est de réussir sur la mythique troisième voie. Ni communisme ni libéralisme…

Israël ? Coupable!

L’Immonde titre:

Incursion israélienne dans la bande de Gaza

Evidemment le titre ridicule, celui qu’on affiche sur la page d’accueil du site, celui qui défile en bas de l’écran quand vous regardez CNN ou I-Télévision, est trompeur. Israël ne fait pas une incursion dans la bande de Gaza: Israël lance une opération de sauvetage de l’un de ses soldats, grièvement blessé et kidnappé par le Hamas après une attaque meurtrière en Israël par le Hamas, c’est-à-dire par le gouvernement palestinien lui-même! Dans d’autres pays on appellerait ça une déclaration de guerre.

Et à côté de cet article, vous pensez que l’Immonde va mettre quels liens ? Voyez par vous-même:

mensonges et vidéo

Hé oui, Israël est toujours coupable de l’accident palestinien sur une plage de Gaza. Le Monde est vraiment un repère de pourritures journalistiques anti-israëliennes.

Patience…

Human Rights Watch backtracks: l’association HRW se rétracte dans l’affaire de la mine palestinienne qui a sauté sur une plage, tuant toute une famille. Le Monde, qui s’appuyait sur cette association pour affirmer le contraire, va-t-il se rétracter ?

Israël toujours coupable

Il y a quelques jours je me demandais à propos de la boucherie sur une plage de Gaza:

Si il s’avère qu’effectivement c’est bien un obus israélien qui a tué 8 personnes sur une plage de Gaza, que s’est il réellement passé ? Tir mal ajusté ? Ou bien la promenade du dimanche inclut d’aller voir les terroristes du Hamas tirer des roquettes ? À moins que ce ne soit les terroristes qui choisissent les plages pour tirer leurs roquettes ? Ils en sont bien capables!

J’ai appris entretemps:
– les plages sont effectivement utilisées pour tirer des roquettes
– ces zones sont fréquemment bombardées, et « off limits » pour les civils normalement.
– ces mêmes plages sont minées par le Hamas pour empêcher d’éventuels commandos israëliens de débarquer!

Mais aussi que:
– les services de « sécurité » palestiniens ont refusé aux Israëliens l’accès à la plage
– les médecins palestiniens ont tenté (sans succès) de retirer TOUS les morceaux de shrapnel des blessés avant de les transférer en Israël (car Israël, voyez-vous, soigne gratuitement les Palestiniens)
Bref, les Palestiniens ont refusé de coopérer à l’enquête:

Comment procéder à une enquête objective et contradictoire, quand l’autre partie refuse obstinément de coopérer, pratique la rétention de preuves et impose sa version des faits que nul ne pourra jamais vérifier en l’absence d’éléments de preuve indiscutables ? Telle est la situation surréaliste à laquelle est confronté l’Etat d’Israël, sommé de prouver sa bonne foi face au tribunal d’exception médiatique pour un prévenu condamné à l’avance. (Menahem Macina).

Au final, après enquête, il s’avère que c’est bien un « accident de travail » palestinien: Another senior Israel officer had concluded that it was a Hamas work accident where an explosion of a stockpile of Kassam rockets had caused the civilian fatalities., Israel succeeded in finding shrapnel in the body of a wounded Palestinian
who had been brought to Israel after being wounded in the Friday Gaza Beach
incident. Palestinian doctors attempted to remove all shrapnel before
transferring wounded to Israel but missed some.

Bon, maintenant que les faits sont établis, comment pensez-vous que les médias français répercutent l’information ?
TF1.fr rapporte l’information:

Tsahal se dédouane d’une explosion meurtrière

Selon les conclusions d’une commission d’enquête militaire rapportées mardi par les médias israéliens, Tsahal ne serait pas responsable de la mort de huit civils palestiniens tués dans une explosion vendredi sur une plage de Gaza.

Elle a établi que les huit Palestiniens, dont cinq membres d’une même famille, ont trouvé la mort dans l’explosion d’une bombe ou d’une mine placée sur la plage par le Hamas pour gêner d’éventuels débarquements de commandos de la marine israélienne.

Libération ignore l’information, les dernières nouvelles datant du lundi 12 juin:

Vive émotion, samedi, à l’enterrement des cinq membres d’une même famille tués par un obus israélien.

Le Monde fait très très fort:

Une plage au goût de cendres
LE MONDE | 17.06.06 | 15h16 • Mis à jour le 17.06.06 | 15h16

Houda Al-Ghalia se trouvait, avec sa famille et des dizaines d’autres Palestiniens, sur une plage du nord de la bande de Gaza, vendredi 9 juin, jour de congé hebdomadaire pour les Palestiniens. Un peu avant 17 heures, une explosion a retenti, imputée à un obus israélien. Le père, la mère et cinq frères et soeurs de Houda ont été tués sur le coup. Des dizaines d’autres personnes ont été blessées, parfois grièvement.

Explosion « imputée » dont on sait maintenant sans doute possible qu’elle l’a été à tort. Pas grave, on continue d’écrire « imputée » en oubliant de dire par qui au passage: les Palestiniens, les médias toujours prêts à répéter un mensonge.

La fillette de 10 ans a échappé à la mort parce qu’elle jouait à l’écart. Comme souvent dans ce territoire exigu, les photographes et les cameramans de presse, présents en nombre dans les territoires palestiniens, ont pu parvenir rapidement sur les lieux, éloignés de quelques kilomètres seulement de la ville de Gaza. Ils ont pu saisir Houda Al-Ghalia quelques instants après le drame, en pleurs, auprès du corps sans vie de son père.

Comme souvent, les caméramans ne sont jamais très loins quand il s’agit de prendre de beaux clichés de victimes innocentes. Pallywood en action!
Et ça ne gêne pas Le Monde.

Après le drame de la plage, des militants pacifistes israéliens, très minoritaires dans la société depuis le début de la deuxième Intifada, ont manifesté, samedi 10 juin, devant le domicile du chef d’état-major de Tsahal, Dan Halutz. Cette manifestation a trouvé un écho dans la presse israélienne parce que l’une des filles du premier ministre, Ehoud Olmert, y a pris part. Quelques jours plus tard, le 15 juin, des intellectuels ont publié une lettre ouverte dans laquelle ils ont demandé l’arrêt des bombardements de Gaza, ordonnés en représailles aux tirs de roquettes artisanales palestiniennes en direction d’Israël.

Quid de l’enquête ? Allo ? C’est un journal ou le bureau des pleurs concernant la méchanceté de la société israëlienne, qui ne veut plus tendre l’autre joue ?

L’armée israélienne, qui avait, dans un premier temps, affiché ses regrets et décidé un arrêt de ses tirs d’obus, a ensuite présenté à son opinion publique une autre version de ce drame. Un rapport interne, rédigé sans que ses auteurs aient pu enquêter sur place, a estimé le 13 juin que l’explosion avait pu avoir été provoquée par une mine palestinienne, enfouie dans la plage. L’organisation américaine de défense des droits de l’homme Human Rights Watch, présente à Gaza au moment du drame, a mené sa propre enquête et a conclu au contraire qu’un obus israélien était la cause « la plus probable » du carnage.
Gilles Paris

« sans que ses auteurs aient pu enquêter sur place », mais pourquoi donc ? Parce que les Palestiniens n’ont pas laissé l’accès pardi! Bref cela n’est certainement pas sérieux, c’est à destination de « l’opinion publique » uniquement, car ça ne leurre pas Human Rights Watch « présente à Gaza » donc forcément digne de confiance, certainement plus que l’armée israëlienne, qui confirme la version palestinienne…

Et voilà comment cette information de première importance tout de même est reléguée à un petit paragraphe dans un article concernant un autre sujet sur TF1.fr, n’est pas du tout rapportée dans Libé, et concernant Le Monde, on en attendait pas moins de la part du « quotidien de référence ». Référence du mensonge, de la propagande…

En France, on célèbre les assassins…

…quand ils sont noirs et qu’ils tuent des blancs. C’est le cas de Mumia Abu Jamal: il a tué un policier blanc de 3 balles dans le dos, la 4ème entre les deux yeux. Un type bien pour la gauche française, à tel point que Delanoë, jamais en retard d’une connerie, l’a fait citoyen d’honneur de la ville de Paris.
Vous comprenez, il a été jugé aux Etats-Unis, dans un pays profondément raciste, surtout (pas) Philadelphie, avec un jury composé de blancs (sauf deux noirs…). Et condamné, dans les règles de la Justice américaine, à mort. On peut s’opposer par principe à la peine de mort, mais il faut tout de même savoir choisir le cas: en l’occurence il n’y a pas plus coupable que Jamal! Difficile alors d’en faire une icône de l’injustice de la peine de mort

A Saint-Denis, le maire communiste Patrick Braouzec a donné à Mumia sa rue. Oui, une rue rien qu’à son nom à lui! Voilà comment l’AFP présente l’affaire (via TF1.fr):

Inaugurée le 29 avril, cette rue rend hommage à l’ancien journaliste radio dissident surnommé « la voix des sans voix » à Philadelphie et citoyen d’honneur de la Ville de Paris depuis 2003.

Mumia Abu Jamal, victime d’une machination politique! « Ancien journaliste dissident »: il était chauffeur de taxi! Surnommé « la voix des sans voix » ? Par qui ? Quand ? Il n’avait aucun le soutien de personne avant qu’il ne mette une balle entre les deux yeux à un policier blanc! Il ne représentait rien pour personne.

Pour ses défenseurs, Mumia Abu-Jamal, qui a toujours clamé son innocence, est un détenu politique. Le meurtre du policier Daniel Faulkner, pour lequel il encourt la peine capitale, a été revendiqué en 1999 par un certain Arnold Beverly. Ce dernier a affirmé à l’avocate de Mumia Abu-Jamal que le crime avait été commandité par la mafia.

Bien sûr, et j’ai tué Kennedy! Mumia Abu Jamal se trouvait juste là, avec son pistolet, 5 balles tirées, 1 que le policier a évité, 3 retrouvées dans le dos de la victime, la 4ème dans sa tête, mais c’est pas lui qui a tiré. Et la balle que le policier a tiré s’est retrouvé dans la poitrine de Mumia par hasard aussi, elle a du ricocher!

Bref, du grand n’importe quoi, aucun rappel des faits, mais juste des mensonges des défenseurs de « Mumia ». On en attendait pas autre chose de l’AFP…

Zarkaoui a gagné

Non, le titre n’est pas de moi, il est, évidemment, du Monde: c’est même leur éditorial du 9 juin!

Beaux joueurs, les artistes du Monde (car à ce niveau là, c’est pas du journalisme, c’est du ressort de la fiction) reconnaissent tout de même en ouverture de leur édito que:

L’élimination d’Abou Moussab Al-Zarkaoui, tué le 7 juin dans un raid aérien de l’US Air Force près de Bagdad, est une victoire pour les Etats-Unis, engagés depuis septembre 2001 dans une « guerre contre le terrorisme », et depuis mars 2003 dans une guerre en Irak. C’est aussi une victoire pour le gouvernement et les services de sécurité irakiens, car Zarkaoui était leur ennemi. C’est enfin une victoire pour le peuple irakien dans son écrasante majorité, car, qu’il soit pro ou antiaméricain, il était la première victime du chef d’Al-Qaida.

Vous vous en doutez, il y a un « mais » qui va suivre…

Cette victoire ne doit toutefois pas masquer la réalité : le vainqueur, à ce jour, dans cette guerre, est Zarkaoui lui-même. Avant de disparaître, le djihadiste jordanien a, en moins de trois ans, gagné ses principaux paris.

Boum badaboum tralala! Zarqawi vient de prendre 1000lbs d’explosifs sur le coin de la tête, et c’est lui qui a gagné! C’est ça la réalité! La réalité alternative du Monde! C’est une victoire pour l’armée US, le gouvernement iraqien, les Iraqiens eux-mêmes, MAIS la vérité est ailleurs! Appelez vite Mulder et Scully, Le Monde vient de passer dans un univers parallèle!

Les « paris » gagnés de Zarqawi ?

Zarkaoui promettait une débandade internationale : en s’attaquant au siège de l’ONU à Bagdad, puis en décapitant des otages occidentaux, il est parvenu à faire fuir d’Irak les agences des Nations unies, les ONG et les hommes d’affaires étrangers.

Les couards ont fui. L’armée US ? Elle n’a pas cédé. Voilà bien la preuve de l’inutilité de l’ONU si il y en avait besoin (pensez au Darfour, à Srebrenica, au Timor, au Cambodge, à l’Angola, au Congo, au Rwanda… les exemples sont trop nombreux!)
Les entreprises privées ? Elles sont bien sûr un plus dans la reconstruction du pays, et certaines sont restées, mais elles ne sont pas essentielles à la réussite du projet de démocratisation iraqien.

Zarkaoui promettait une guerre sans merci à l’armée américaine : même si sa participation y fut, d’un point de vue militaire, sans doute moins déterminante qu’il le prétendait – la plupart des opérations étant menées par des rebelles irakiens, ex-saddamistes, islamistes ou villageois sunnites -, le résultat est là : pas une patrouille américaine ne peut espérer sortir de sa base à Bagdad et dans le « triangle sunnite » sans être harcelée, souvent de manière meurtrière.

C’est faux, bien sûr: le nombre de morts US par jour en moyenne est de 2 ou 3 tués, à comparer au nombre de patrouilles US… L’armée US n’est pas démoralisée, d’ailleurs les réengagements sont nombreux dans les unités déployées:

Although both the Army and the Marine Corps are having trouble attracting fresh recruits — no surprise, given the state of public opinion regarding Iraq — reenlistment rates continue to exceed expectations. Veterans are expressing their confidence in the war effort by signing up to continue fighting.

Troisième point du Monde:

Zarkaoui, enfin et surtout – c’est ce qui le différenciait d’un Oussama Ben Laden en guerre contre l’Occident et l’Arabie saoudite -, promettait sang et larmes aux chiites, aux Kurdes, et une guerre civile en Irak : elle est là.

Elle est là ou non ? Car qui se bat à part les terroristes contre tous les autres ? Les shiites ne massacrent pas les sunnites, les kurdes ne massacrent pas les sunnites, il n’y a pas de nettoyages ethno-religieux massifs. Les troubles sont localisés entre Bagdad et le triangle sunnite. L’armée iraqienne est multi-ethnique. Les lignes de faille sont travaillées par les attentats et les tueries diverses, mais le gouvernement lui-même tient bon.

Le Monde cite quelques éléments factuels:

Certes les Irakiens ne sont pas massivement descendus dans les rues des villes, kalachnikov au poing, pour tuer leurs voisins.

Mais les milices sunnites et chiites assassinent quotidiennement, les transferts de population ont commencé, et un climat de méfiance intercommunautaire, voire de haine, embrase l’Irak.

La violence est limitée, et les transferts de population, où sont-ils ?

Cette guerre civile, larvée depuis 2004, plus violente depuis ce printemps 2006, est la principale victoire de Zarkaoui. Il a imposé aux Irakiens, y compris à la guérilla sunnite, cette haine absolue des chiites. Il a planté une graine beaucoup plus inquiétante pour les gouvernements de Washington et de Bagdad que les morts de soldats et de policiers.

Quid des éléctions ? Quid du partage du pouvoir entre les ethnies du pays ? Quid de l’armée multi-ethnique ? Evidemment les attentats laisseront des traces, mais les sunnites finiront par abandonner le combat: ils sont minoritaires, ils ont face à eux un gouvernement déterminé, l’armée US, et Al Qaeda joue littéralement « contre » eux en allant trop loin! Inquiétant oui, mais ne voir qu’un côté des choses est réducteur.

Et bouquet final:

Sa disparition ne change donc a priori rien au défi irakien. Il faut certes attendre de voir qui prendra sa suite. Il faut surtout résoudre, en Irak, les questions de fond : celles de la souveraineté et de la gouvernance, celles de l’occupation américaine, de l’ingérence iranienne, de la destruction de l’économie, de l’islamisation de la société.

Sa disparition ne change rien ? A part qu’Al Qaeda en Iraq est décapitée, que maintenant tous les niveaux hiérarchiques d’Al Qaeda en Iraq sont infiltrés, que l’organisation n’a donc plus de sécurité interne, va devoir se restructurer, revoir toutes ses procédures… Ce dernier paragraphe sert en fait uniquement à faire ce que les anglais appellent « moving the goal posts »: on déplace l’objectif.
Mais tout comme Zarqaoui a trouvé sa fin, les problèmes évoqués trouveront des solutions.

Attaques et ripostes

Qui attaque et qui riposte ? À lire les médias, Israël mène une guerre contre Gaza:

Les affrontements s’intensifient après que la branche armée du Hamas a repris les tirs de roquette sur Israël, suite au bombardement qui a fait huit morts sur une plage de Gaza vendredi.

C’est la faute à Israël si les roquettes tombent!
Si il s’avère qu’effectivement c’est bien un obus israélien qui a tué 8 personnes sur une plage de Gaza, que s’est il réellement passé ? Tir mal ajusté ? Ou bien la promenade du dimanche inclut d’aller voir les terroristes du Hamas tirer des roquettes ? À moins que ce ne soit les terroristes qui choisissent les plages pour tirer leurs roquettes ? Ils en sont bien capables!

Un autre Palestinien a été tué lors d’un raid israélien dans le camp de Jabalia et un autre blessé, selon des témoins et des sources médicales. La victime serait Amar Shihab, un membre du Jihad islamique, une organisation islamiste responsable de tirs de roquettes contre le sud d’Israël. Selon l’agence Associated Press, citant des pompiers palestiniens, ce ne serait pas un raid qui a tué l’activiste, mais plutôt l’explosion d’une bombe artisanale en préparation. L’armée israélienne dit ne pas avoir mené d’attaque à Jabalia.

Un « accident du travail » qui sera prétexte à de nouveaux attentats… Tout comme chaque « bavure » israélienne, provoquée par les terroristes, sera exploitée par les médias et servira à la propagande palestinienne.

Cette guerre ne peut avoir de fin tant que les agresseurs ne sont pas clairement identifiés, leurs méthodes dénoncées, et qu’ils ne subiront pas toutes les conséquences de leurs actes. Ce n’est pas avec l’AFP que ça risque de changer…

Objectif atteint

Le Monde.fr au secours des terroristes :

Le suicide de trois détenus relance la polémique sur Guantanamo

N’est-ce pas exactement ce que pouvaient espérer ces terroristes, en allant rejoindre Allah ? Vivants, ils n’étaient d’aucune utilité pour leur cause. Morts, ils deviennent un nouveau levier contre Guantanamo grace à la complicité du Monde et d’autres médias.
L’armée US n’est pas leurrée par les suicides. Ils savent à qui ils ont affaire : des fous fanatiques pour qui la vie n’a pas de valeur. Dès lors, pourquoi ne pas se suicider ?
Les idiots utiles aussi sont au rendez-vous :

Les défenseurs des droits de l’homme réfutent les arguments de l’armée américaine. Ces suicides sont « les derniers en date d’une longue série d’actes désespérés », a déploré le Centre pour les droits constitutionnels (CCR), où travaille de nombreux avocats défendant plus de 200 détenus de Guantanamo.

Al, les « défenseurs » des droits de l’homme ! Où sont-ils quand il s’agit des bastonnades d’étudiants iraniens ? Où sont-ils quand il s’agit des massacres au Darfour ? Où sont-ils quand il faut apporter de l’aide aux balseros cubains ? Nulle part, évidemment, car les pseudos « défenseurs » des droits de l’homme ne sont que les défenseurs des plus grands agresseurs de ces droits! Leur combat consiste à empêcher de mettre hors d’état de nuire les terroristes, les assassins, les criminelscar soutenir les dictatures les plus abjectes, les théocraties les plus rétrogrades, les socialistes les plus virulents…
Je ne comprends toujours pas pourquoi des combattants ennemis auraient droit à un avocat ou une quelconque aide juridique: les conventions ne donnent aucun droit aux combattants sans uniforme, sauf celui d’être abattus sur place lors de leur capture. Au lieu de ça, l’armée US fait preuve de dignité, d’humanité, de ce qu’on attend d’un pays civilisé. Et ça ne suffit pas ? Il faut un procès ? Faire témoigner les militaires qui les ont capturés les armes à la main ? Pour quel chef d’accusation ? « Terroriste » ? « Combattant ennemi » ? Les détenus de Guantanamo n’ont aucun droit, même si cela ne donne pas pour autant à leurs geôliers un droit de vie ou de mort.

À l’appui de la thèse du « désespoir », Le Monde publie un extrait d’une lettre d’un autre suicidé :

« Souvenez-vous qu’il y a des centaines de détenus à Guantanamo, Cuba, qui sont dans la même situation de souffrance et d’infortune. Ils ont été capturés, torturés et détenus sans infraction ni raison (…). Quand cette tragédie va-t-elle cesser ? »

Quand ? Comme après la 2nde Guerre Mondiale. Quand un camp aura renoncé à combattre. Quand les terroristes auront renoncé à faire sauter leurs bombes dans le métro, quand ils auront renoncé à nous soumettre par le sabre. Entretemps, aux qui ont choisi de combattre doivent en payer le prix. À nous de pas tomber dans leur piège: au nom de nos règles, les laisser agir, leur accorder des droits auxquels ils ne sauraient prétendre, leur trouver des excuses en nous attribuant la responsabilité de leurs actes, en refusant de les appeler par leur nom…
Toutes choses que nos médias s’empressent defaire en toute occasion.

Zarqawi, Guantanamo, Haditha

Haditha: des soupçons mais rien de prouvé pour l’instant. Evidemment tous les médias ne se gênent pas de tirer des conclusions hâtives, parlant de meurtres, de massacre, alors que l’enquête est en cours. Du très banal presque.
Il faut bien garder à l’esprit que les terroristes ont pour méthode de tuer le maximum de civils, quand l’armée US enquête dès lors qu’elle est accusée de ce genre d’actes. Maintenant on verra bien ce qu’il en est réellement.

Zarqawi: il est mort mais ça continuera de plus belle, tel semble être le leitmotiv médiatique. On entend aussi dire que mort il est plus dangereux que vivant, car il devient un « martyr » et donc son pouvoir symbolique sera encore plus grand. Bref les journaleux sont bien incapables de reconnaitre qu’il s’agit d’une réussite indéniable, car cela signifie que désormais tous les niveaux de l’organisation terroriste peuvent être infiltrés: plus personne n’est à l’abri.

Guantanamo: 3 terroristes se sont suicidés. Les médiateux vont parler de « désespoir », citant le fait qu’ils n’ont pas été inculpés (et les soldats allemands lors de la 2nde guerre, ils étaient inculpés de quoi ?), que leurs conditions de détention sont « terribles » (ah ouais, ils ont droit de faire leurs prières, ils ont des menus spéciaux « orientaux »…). Bref toujours la même propagande.
J’ai plutôt l’impression que ces 3 là ont préféré prendre le raccourci vers les 72 vierges: d’un coup ils emmerdent les Etats-Unis et rejoignent le paradis!