Faiblesse

Allemagne: Over 5.2 Million Unemployed: Germany’s Economic Tragedy Continues

the most unpopular government in German history has achieved a new all-time low: Schroeder, who earlier demanded that the German people judge him on his ability to create jobs, currently presides over a nation with over 5.2 unemployed citizens, the highest number since the Nazis came to power during the Great Depression. Right-wing extremists are gaining strength with every passing day, but Schroeder and his party refuse to accept any implication that their failed economic policy is a direct or indirect cause of the re-emergence of German nationalism.
[…]
So what is the SPD’s solution? German exports. Particularly arms sales. Gerhard Schroeder recently visited China and expressed his desire to lift the EU’s arms embargo on the Communist nation. The « Peace » Chancellor is currently on a trip to the Middle East where he is sealing business deals in Saudi Arabia, Kuwait and other dictatorial Arab states. There too, German arms are a best seller. The same German left that can’t get enough of pointing out America’s supposed hypocrisy in supporting Saudi Arabia is busily signing weapons deals with the same government.

France: L’échec de la lutte contre le chômage : il est temps d’ouvrir les yeux LE MONDE | 05.03.05 | 13h50 :

Le gouvernement a vite minoré le franchissement, en janvier, de la barre des 10 % de chômeurs pour la première fois depuis cinq ans. Il veut encore faire croire aux Français qu’à l’automne les choses s’amélioreront. Le pire est peut-être qu’il croit à ses propres mensonges.
[…]
« Les comparaisons internationales indiquent que la majorité de nos voisins réussissent bien mieux que nous, il n’est pas étonnant que le sentiment d’insécurité sociale soit le plus fort en France« , résument Pierre Cahuc et Francis Kramarz (« De la précarité à la mobilité », rapport aux ministres de l’économie et de l’emploi, décembre 2004).

Etats-Unis: La croissance américaine provoque une forte hausse des créations d’emploi:

L’économie américaine a créé 262 000 emplois en février, sa meilleure performance depuis quatre mois, selon les chiffres publiés vendredi 4 mars par le département du travail. Elle est supérieure aux prévisions des analystes, qui attendaient 225 000 embauches nettes.

Dans le même temps, le taux de chômage a augmenté à 5,4 % de la population active, contre 5,2 % en janvier, mais il s’agit aussi paradoxalement d’une bonne nouvelle. Elle montre que des Américains découragés, qui avaient renoncé à trouver du travail, ont à nouveau l’espoir d’en obtenir un. La population active des Etats-Unis atteint maintenant 148,1 millions de personnes, dont 8 millions à la recherche d’un emploi.

Le décalage entre une activité soutenue et la relative faiblesse des créations d’emplois a été tout au long de l’année dernière et de la campagne présidentielle un sujet de polémique. Mais la crainte d’une « croissance sans emplois », conséquence des délocalisations, des gains de productivité et de la prudence des chefs d’entreprise, s’est estompée. Les Etats-Unis ont créé 2,4 millions de postes l’an dernier et près de 400 000 lors des deux premiers mois de 2005.

Comme le note l’article du Monde sur les US il n’y a pas que des motifs de réjouissance: l’Etat américain continue de creuser le trou du déficit, en refusant de couper dans les dépenses (tout en baissant les impôts massivement):

Ces chiffres illustrent les paradoxes de l’économie américaine. Son dynamisme est impressionnant et la croissance est alimentée aujourd’hui de façon relativement saine, par la demande, la production et les embauches, et non par les baisses de taux et d’impôts. Mais, dans le même temps, les déséquilibres ne cessent de prendre de l’ampleur. Les déficits budgétaires et commerciaux ont atteint des niveaux sans précédent et représentent un risque considérable. Mercredi devant le Congrès, Alan Greenspan, le président de la Réserve fédérale (la banque centrale américaine), a mis les parlementaires américains en garde contre un déficit budgétaire (427 milliards de dollars prévus en 2005) qualifié « d’insoutenable ».

La différence de taille entre le continent européen et les Etats-Unis, c’est qu’il faut trouver un « mais » à accoler aux bonnes nouvelles quand on parle des US. En Europe il n’y a pas de mais. Et sans un changement radical de politique, il n’y en aura jamais.

  1. cheap viagra - trackback on samedi 17 décembre 2005 at 1 h 58 min

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