De Brest à Vladivostok

Rappel: le 4 novembre 2008, Barack Obama est élu président des Etats-Unis d’Amérique. Son programme se résume en un slogan creux: « Yes, we can », et ses idéaux seraient « Hope and change ». Autant dire à rien. Changer quoi ? Pourquoi ? Espoir de quoi ? On peut quoi ? Qui est ce on ? La vacuité de son discours, ses liens avec l’extrême-gauche US (Ayers), son conseiller anti-israëlien (Robert Malley) , son pasteur raciste (Wright), son ami promoteur immobilier mafieux (Tony Rezko), tout cela n’a pas échappé aux Russes, aux Iraniens, etc. Tous savent qu’avec Obama la tâche sera plus facile: il veut négocier. Un sourire et tout ira mieux! Obama ignore semble-t-il la notion de true evil.

Bref, dès le 5 novembre les demandes s’empilent sur le bureau d’Obama. Et un pavé dans la mare: la Russie disposera des missiles ballistiques de courte portée dans l’enclave de Kaliningrad. Réponse immédiate, conforme aux attentes:

US President-elect Barack Obama has not given a commitment to go ahead with plans to build part of a US missile defence system in Poland, an aide says.

He was speaking after Polish President Lech Kaczynski’s office said a pledge had been made during a phone conversation between the two men.

But Mr Obama’s foreign policy adviser, Denis McDonough, denied this.

Le Jerusalem Post précise:

In a statement posted on his Web site, President Lech Kaczynski said that he was told by Biden in a phone call Monday that any decision President-elect Barack Obama makes « will depend on the assessment of a national security team, which at this time is being drawn up, as well as the effectiveness and the value of the project. »

Obama said this year that the system would require much more vigorous testing to ensure it would work and justify the billions of dollars it would cost.

Obama va donc dire que le système anti-missile n’est pas assez efficace compte tenu de son coût. Sauf que ce n’est pas vraiment l’intérêt d’un système anti-missile: il cherche à réduire un risque qui lui se chiffre en centaines de milliers de vies humaines, et en centaines de milliards de dollars (voire milliers). Je passerai aussi sur le fait que le responsable du programme n’a pas l’air d’être d’accord… Donc le bouclier sera abandonné par l’administration Obama.

Mais la Russie ne compte pas en rester là: Poutine et son « sock puppet » Medvedev pressent l’avantage, avec l’appui de Sarkozy:

« J’ai indiqué au président Medvedev combien nous étions préoccupés de ces déclarations et combien il fallait qu’il n’y ait de déploiement dans aucune enclave, tant que nous n’aurions pas discuté d’une sécurité paneuropéenne », a déclaré le président français à la presse.

Le « nous » devant signifier: Poutine et l’Union Européenne. La Russie vient juste d’envahir un de ses voisins (la Géorgie), et il faudrait lui faire confiance ? Au nom de quoi ?

Le président russe avait déclaré le 5 novembre que son pays déploierait des missiles Iskander à Kaliningrad, enclave russe frontalière de l’UE, si les Américains installaient des éléments de leur bouclier antimissile en Pologne et en République tchèque.

Mais M. Sarkozy, très critique envers l’administration sortante de George Bush, a aussi appelé Washington à calmer le jeu sur ce bouclier antimissile. Et ce alors que le président élu Barack Obama doit préciser sa position sur ce projet qui a alimenté les tensions entre Occident et Russie, qui y voit une menace directe à sa sécurité.

Imaginez la scène suivante: vous mettez une clôture à votre jardin. Votre voisin vient vous voir et dit: « c’est inadmissible, c’est une menace à ma sécurité ». L’argumentaire russe est plus qu’absurde. L’installation du bouclier anti-missile en Europe empêcherait la Russie d’utiliser certaines armes contre ses voisins (aux premiers rangs desquels justement la Pologne, mais aussi l’Ukraine à cause de la Crimée) en toute sérénité. Ce bouclier limite les options militaires russes contre l’Europe. Et il emmerde bien Poutine, dont l’armée décrépie serait bien inutile sans ses missiles ballistiques.

Mais Sarkozy préfère blâmer Bush, acheter du pétrole et des promesses à la Russie:

Alors qu’Européens et Russes semblent vouloir dépasser les problèmes nés de l’intervention militaire russe en Géorgie en août – ils ont décidé de reprendre le 2 décembre leurs pourparlers sur un accord de partenariat renforcé – M. Sarkozy a défendu sa médiation sur cet autre dossier est-ouest. Et accusé Bush d’avoir attisé les tensions.

Heureusement Obama apaisera les tensions, fera baisser le niveau des océans, et laissera la Russie envahir impunément ses voisins, l’Iran construire une arme atomique et des missiles ballistiques, éventuellement la Chine envahir Taïwan…

  1. pour le salut de l europe une intégration de la russie à celle ci et inevitable pour la création d un grand d etat de brest à vladivostok incontounable à la survie de la race blanche face au péril jaune de plus en plus belliqueux

  2. Houla m’en parle pas du péril jaune, y en a jusque dans ma maison des asiatiques!

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