They love death

Ils aiment la mort, nous aimons la vie.
Via mail j’ai reçu quelques détails concernant la « petite entorse » à la « trêve » du terrorisme palestinien. Ils sont on ne peut plus édifiants:

the would-be-murderer had been traveling regularly to Israel for years on a valid medical pass, which granted the woman free treatment for burns she received in a home cooking accident, and was thus ruthlessly exploited by depraved terrorists whose shameless capacity to cynically manipulate goodness, in their pursuit of murder and death, knows no bounds.

Tellement incroyable, n’est-ce pas, que je suis allé chercher des détails. Après tout un mail venant d’une personne que, certes, je sais fiable, mais dont la source première m’est inconnue, je me suis dit: « grattons! ». Direction le Jerusalem Post:

A would-be female suicide bomber who planned to blow up at the Soroka Medical Center in Beersheba on Monday, the same hospital where she received treatment for burns this past year, was caught at the Erez crossing wearing explosives stitched to her underwear. She said she wanted to kill up to 40 or 50 people, including as many youngsters as possible.

J’ai mis en gras les faits saillants:
1/ c’est une femme:
il existe très peu de cultures où l’on envoie les femmes au combat, et encore moins à la mort certaine. Les femmes sont trop fragiles, trop précieuses (oui mesdames, vous l’êtes) pour être sacrifiées. Et pourtant, depuis plusieurs années déjà les terroristes islamistes n’hésitent plus: ils envoient des enfants au devant de chars, leur font porter des bombes, et depuis quelques mois certains ont même servi de vecteur. Ils n’ont aucune limite dans la barbarie. Aucune.
2/ centre médical:
il n’existe aucune notion de sanctuaire pour les terroristes islamistes. Un hôpital ? une école ? Il n’y a pas de limite. Tuer, tuer, tuer, c’est l’objectif.
3/ sécurité sociale:
cette palestinienne opprimée recevait des soins gratuitement, offerts par les contribuables israëliens.
4/ tuer des enfants:
l’objectif au sein de l’hôpital devait être soit la maternité soit l’unité de soins pédiatriques. N’est-ce pas une attention délicate ? Tuer, tuer, tuer, oui mais pas n’importe qui: des enfants en priorité.

Je ne sais pas quoi ajouter tellement c’est absurde, atroce, monstrueux. On est évidemment très très loin de l’image médiatique du palestinien opprimé…

  1. Il y a encore plus absurde et monstrueux: c’est que ce genre d’information ne va convaincre que les déjà convaincus. Ponctuellement, ils vont vous dire qu’ils ne justifient pas ce genre d’acte, mais simultanément, qu’Israël n’est pas une démocratie (euphémisme pour: proto-nazi), et que le désespoir règne chez les Palestiniens (mais pas du fait d’Arafat et consorts), donc que la cause des attentats c’est Israël; donc ils les justifient, les approuvent inconsciemment.
    C’est incroyable, oui, les attentats sont inouïs, ils CREVENT les yeux, mais ils n’arrivent pas à comprendre que les gens qui dirigent tout ça sont la cause principale du malheur de cette région.
    B. à v.

  2. "ils vont vous dire": les convaincus de la culpabilité d’Israël, bien sûr.

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